EUROMAC 2 rend la maison passive accessible à tous
Chaque mois, la rubrique Moselle Attractivité du journal Le Mensuel propose une rencontre avec un acteur phare de l’économie qui innove, investit, entreprend et réussit sans limite en Moselle (57). Rencontre avec Michel KRATZ, directeur général d’EUROMAC 2 à Folschviller.
Leader européen des matériaux de gros-oeuvre pour la construction passive, l’entreprise EUROMAC 2, créée en 1976, a changé de statut l’année dernière avec entre autres, l’entrée au capital de Jean-Luc SEGUIN, co-fondateur du groupe Babeau-Seguin, troisième plus grand constructeur de maisons individuelles en France. Ce qui permet aujourd’hui à la PME mosellane basée à Folschviller de changer de braquet. Explications avec Michel KRATZ, son directeur général.
Plus de 20.000 chantiers effectués depuis sa création et 1 000 projets réalisés chaque année. Deux chiffres qui en disent long sur l’expérience d’EUROMAC 2, leader européen de matériaux de gros-oeuvre pour la construction passive, qui s’est installé il y a un peu plus de 40 ans à Folschviller. L’entreprise a fondé sa renommée sur la performance de ces blocs isolants et coffrants. Une technologie qui consiste en deux panneaux de polystyrène expansé, reliés par des entretoises métalliques directement moulées dans la masse à l’intérieur desquelles sera coulé le béton à hauteur d’étage. Les blocs forment alors une double enceinte isolante sécurisée à la fois à l’intérieur et à l’extérieur. Le dispositif qui a fait ses preuves, est aussi la base de départ de la gamme de maisons DOMINDO lancée en 2019. « L’arrivée conjointe de Jean-Luc Seguin, co-fondateur du groupe Babeau-Seguin, 3e plus grand constructeur de maisons individuelles en France, d’Ismail Sercan, promoteur immobilier et du fonds d’investissement GEI situé à Nancy, nous a donné une autre dimension », indique Michel KRATZ, directeur général d’EUROMAC 2. « En plus d’être fabricant de matériaux, nous sommes désormais concepteur et constructeur. En clair, intégrateur d’une solution complète. »
DOMINDO n’est pas seulement une nouvelle gamme, c’est aussi et surtout une société filiale qui va permettre à toutes et tous d’accéder à la maison passive qui offre nombre d’avantages : suppression des ponts thermiques, température homogène et constante tout au long de l’année et réduction des factures énergétiques. « Notre clientèle est très sensible à l’écologie au sens large du terme. Dans nos départements du Grand Est et plus particulièrement en Moselle, nous avons cette conscience écologique et cette exigence vertueuse qui nous tirent vers le haut. », poursuit le directeur.
Enthousiasme des équipes
Si DOMINDO vient seulement d’être lancé, le succès est d’ores et déjà au rendez-vous. « Une centaine de maisons a été commandée. » Le tarif de base de 80.000 € a attiré de nombreux clients qui ont le choix entre quatre gammes de maisons standard : Garden (plain-pied), Cottage (combles aménagés), Condo (deux niveaux) et Prestige. « Nous espérons vendre 30 % dans cette dernière catégorie. » Pour répondre au mieux aux attentes et aux besoins de ses clients, EUROMAC 2 a développé une méthode configuration « inédite » sur le marché. Dimensions, aménagement intérieur, type de toiture, revêtement extérieur, une fois le plan standard sélectionné, « le particulier personnalise chaque élément de sa maison passive pour créer le projet de ses rêves ». Cette approche innovante est raccord avec l’image de dynamisme et d’innovation du territoire. La Moselle sans limite, portée par Moselle Attractivité et la région Grand Est, est une destination économique qui gagne. « Nous sommes fiers d’être connectés avec ce mouvement économique mosellan : nous avons eu déjà l’honneur de recevoir à plusieurs reprises Patrick WEITEN pour lui montrer tout notre savoir- faire. » Si Michel KRATZ insiste sur l’enthousiasme qui anime les équipes d’EUROMAC 2, il souligne aussi « l’instabilité normative de notre secteur qui empêche les industriels de faire davantage des investissements. D’autant plus que la Moselle a une carte à jouer en matière de maisons bioclimatiques ».
Source : journal Le Mensuel • Juillet – Août 2019
